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Salut la famille - Richard - Express

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Meliya King
Meliya King
MessageSujet: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oLun 17 Fév 2020 - 22:14
Salut la famille
Avec Richard Alden. Dimanche 16 février à Mount Pleasant, Providence.

Voilà un petit moment que Meliya n'avait pas été voir son cousin. En général elle se faisait un devoir d'aller à sa rencontre une fois par mois, mais elle avait été un peu occupée ces derniers temps et surtout malade comme un chien avec ce que les non-maj' appelaient la gastro-entérite. Quel calvaire, elle avait cru mourir. Entre le fait de voir ce qu'ils appellent un docteur, attendre d'être prise dans une salle remplie de personnes qui sont tous à deux doigts de rendre tripes et boyaux, devoir ensuite trouver une boutique vendant des médicaments au nom qui lui était totalement inconnu... Elle qui a des réserves sur les non-maj', elle a dû épouser leur mode de vie à la vitesse de l'éclaire pour se remettre sur pied. Quand on est dos au mur, un moment donné il n'y a plus vraiment de possibilité. Elle devait avouer qu'ils avaient des maladies plutôt coriaces. La dernière fois qu'elle avait eu cette sensation désagréable, s'était lors de ses six ans, suite à un crache-limace jeté par l'un de ses frères via la baguette de ses parents.

Meliya avait aussi été absente du travail, et n'avait repris qu'il y a deux semaines, comme une fleur, comme s'il ne s'était rien passé. Tout compte fait, se détacher de ce travail pendant un certain moment et ne pas croiser les collègues non-maj' tous les jours, toute la journée, lui avait fait du bien au moral. Elle descendait de son taxi pour se retrouver le long d'un trottoir. Ils coûtaient une petite fortune, mais il fallait ce qu'il fallait pour venir voir la famille...sans magie.  Ses talons claquent sur le béton et de son pas rapide, elle quitte vite fait la rue pour rejoindre la porte d'entrée. Le sourire aux lèvres, elle toque tranquillement trois fois et attends que Richard ou sa petite elfe de maison vienne ouvrir la porte. Une belle journée s'annonçait normalement. Après tout, malgré le froid vivifiant, le soleil brillait haut dans le ciel.
325 mots
Cohabitamus
Richard Alden
Richard Alden
MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oVen 20 Mar 2020 - 19:25
 
Salut la famille
     
Express - Avec Meliya King.
Dimanche 16 février, plein après-midi.
Maison de Richard, Mount Pleasant, Providence.


Woolly avait passé la matinée à préparer son habituelle tarte au citron meringuée, et cette légère odeur acidulée qui flottait au rez-de-chaussée de la petite maison de Mount Pleasant rappelait à ses occupants que l’hiver allait prendre fin. Enfin. Richard avait dû baisser en avance le pauvre radiateur qui chauffait, seul, cette habitation trop grande pour lui ; manque de flexibilité de ses maigres économies, il fallait profiter des démangeaisons du pull en laine tricotté par sa mère.
Naturellement, le sorcier n’avait aucune idée de ce à quoi il ressemblait : mais de ce qu’il avait maintes fois entendu, ce n’était pas le vêtement le plus habillé que l’on trouvait dans son placard. En tout, son elfe de maison le trouvait particulièrement mignon – et lui se trouvait à la merci du bon goût d’autrui.
Au moins ne mourrait-il pas de froid.
C’était le week-end et, comme la plupart de ses week-ends, Richard le passait seul, tranquillement installé dans sa cuisine à travailler pour ses articles. Aujourd’hui, c’était l’heure de la lecture pour Woolly, et lui prenait tranquillement des notes sur sa machine Perkins, de façon à pouvoir les relire plus tard. Quand l’elfe était fatiguée, ils arrêtaient, le sorcier retouchait tranquillement ses notes avant de recevoir une assiette de tarte. Un réconfort bienvenu.
Aujourd’hui, les livres traitaient d’indépendance américaine et de relations non-majs’ entre les Britanniques et les Colonies américaines à la fin du XVIIIe siècle ; c’était encore plus compliqué de trouver des sources concernant les sorciers alors, la littérature à ce sujet, c’était encore pire. Peut-être ferait-il cet article pour les sorciers. Pour ce qu’ils en avaient à faire…
Enfin, le sort du thé dans les quais de Boston devrait peut-être les intéresser.
Un bâillement, quelques mots lus de travers (qui manquèrent de faire faire des ratures à Richard, ce qui était compliqué en braille), et le sorcier comprit que c’en était assez pour l’elfe. Il lui proposa une pause, elle lui proposa un morceau de tarte : le contrat était conclu. Et peut-être que cette routine aurait dû perdurer totalement si des bruits de talons ne claquaient pas dans l’air.
Habituel héraut annonciateur de l’arrivée imminente de Meliya King, sa très chère cousine par alliance.

« Mademoiselle King était censée passer aujourd’hui ?, demanda Woolly, et ses petits pas annonçaient qu’elle se dirigeait déjà vers la porte d’entrée.
- Apparemment. Ouvre-lui, s’il-te-plaît. »

L’instant d’après, la porte grinça, et les talons résonnaient désormais plus entre les murs de la maison.

« Mademoiselle King est la bienvenue chez Monsieur Alden ! Woolly est contente de la revoir. Mademoiselle King peut entrer dans la cuisine, elle connaît le chemin ! Woolly a fait une tarte au citron meringuée, Woolly va servir Mademoiselle King.
- Ça fait un moment qu’on ne t’a pas vue, Meliya. Tu aurais pu téléphoner, très chère cousine, pour nous prévenir de ton passage. »

Richard plaqua un petit sourire taquin sur son visage.
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Meliya King
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MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oLun 23 Mar 2020 - 11:50
Salut la famille
Avec Richard Alden. Dimanche 16 février à Mount Pleasant, Providence.

Elle n’a pas long à attendre la King avant que la porte ne s’ouvre sur Wolly, la charmante elfe de maison de son cousin. Elle rentre alors dans la maison et retire son manteau. En revanche sentant qu’il faisait légèrement frais à l’intérieur, mais déjà bien moins que dehors, elle décide de garder son écharpe sur les épaules, tout en la dénouant quelque peu. « Mademoiselle King est la bienvenue chez Monsieur Alden ! Woolly est contente de la revoir. Mademoiselle King peut entrer dans la cuisine, elle connaît le chemin ! Woolly a fait une tarte au citron meringuée, Woolly va servir Mademoiselle King. » La jeune femme sourit à l’elfe avant qu’elle ne s’en aille à la cuisine. Elle pend sa veste et la suit tranquillement, ses talons claquant cependant toujours légèrement sur le sol. « Ça fait un moment qu’on ne t’a pas vue, Meliya. Tu aurais pu téléphoner, très chère cousine, pour nous prévenir de ton passage. » Elle hausse les épaules tout en prenant place en face de lui. « Je suis navrée Richard, si tu le souhaites je peux repasser un autre jour, je ne voulais pas vous déranger… » Elle jette rapidement un coup d’œil à ce qui se trouve sur la table entre eux deux « …dans votre séance de travail. Puis tu sais le téléphone et moi…c’est pas toujours une histoire d’amour. » Elle savait s’en servir depuis sa plus tendre enfance, mais elle ne parvenait pas à jauger les réactions d’une personne à distance et depuis qu’elle avait commencé comme auror, elle avait besoin de savoir, de contrôler, de prévoir…chose qu’elle ne parvenait pas vraiment à faire au téléphone.

Mel prend bonne note du sourire sur le visage de l’Alden et lui répond, même s’il ne le verra pas, il l’entendra dans ses propos, elle le sait. « Il est charmant ton pull, mais ça ne démange pas trop ? » Lui demande-t-elle tout en frémissant légèrement alors qu’elle imagine parfaitement ce que la laine donne comme sensation sur la peau. Elle détestait ça, aussi s’efforçait-elle de rajouter autre chose entre le pull et elle qui couvrirait bien chaque partie du corps en contact avec la laine…au final elle avait toujours bien trop chaud et cela la mettait de mauvaise humeur. Wolly dépose devant elle une assiette avec une part de tarte au citron. « Merci, il a l’air excellent ! » Généralement il était vraiment très bon et il serait étonnant que cela change avec cette part. Une autre assiette vient se poser devant Richard et elle attrape son couvert, histoire de la goûter. Une fois le premier morceau en bouche, elle ne peut retenir un « mmm » de bonheur en fermant les yeux. Puis, elle regarde son cousin et commence sa curiosité. « Alors, quel est le thème de ton prochain écrit ? » Il était agréable d’avoir des personnes de talent  littéraire dans la famille, il y avait toujours matière à apprendre plein de nouvelles choses, quel que soit le sujet. Et ça, Meliya appréciait grandement…enfin tant que ça ne concernait pas trop trop les non-maj’ tout de même.
500 mots
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Richard Alden
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MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oVen 27 Mar 2020 - 16:02
 
Salut la famille
     
Express - Avec Meliya King.
Dimanche 16 février, plein après-midi.
Maison de Richard, Mount Pleasant, Providence.


« Je suis navrée Richard, si tu le souhaites je peux repasser un autre jour, je ne voulais pas vous déranger dans votre séance de travail. Puis tu sais le téléphone et moi… c’est pas toujours une histoire d’amour.
- Je t’expliquerai un jour, si tu veux, pour faire la lumière sur tout ça. »

Richard entend très bien la chaise racler sur le sol, son tailleur effleurant le coussin de l’ancien meuble, ses mains tapant doucement sur la table. Elle doit lui sourire, il entend dans sa voix les accents joyeux d’une personne dont les lèvres sont étirées :

« Il est charmant ton pull, mais ça ne démange pas trop ?
- Aucun problème avec un sous-pull. Par contre, je suis un petit peu curieux : qu’entends-tu par charmant ? »

Oh, Meliya risquait d’employer des mots qu’il ne comprendrait pas, mais ce n’était pas un problème, loin de là : il retiendrait l’avis général et les mots employés, pour être enfin décidé de porter quelque chose de « potable »…
Ce fut ensuite à Woolly de faire son petit tourde magie, très simple, à base d’une tarte très appétissante et de compliments de la part des deux sorciers qui lui faisaient, à n’en pas douter, très plaisir. Sans employer un ton d’ordre, Richard invita son elfe de maison à prendre un morceau :

« C’est très bon, Woolly, n’hésite pas à te servir un morceau toi aussi.
- Oui, maître. »

Et bien sûr, elle ne le ferait pas. Ses petits pas s’éloignant immédiatement dans le salon attenant convainquirent Richard qu’elle ne voulait pas se mêler de ces conversations par vieille habitude servile – il ne le changerait plus…

« Alors, quel est le thème de ton prochain écrit ?, enchaîna Meliya, la voix emplie de curiosité.
- C’est un peu tôt pour le titre, je t’avoue, et puis ce n’est bien souvent rien de très sexy. Rien que ce livre-là… – et il posa sa main sur un livre au hasard, très fin, sans savoir si le bon était celui-là ou son voisin avant de scander : – Vendre des morues sur les quais de Boston : un pêcheur témoin de l’indépendance des États-Unis de la fin du XVIIIe siècle. Il n’y a que quelques historiens pour lesquels un tel livre fait naître des passions sur la brandade. »

Richard, tâtonna à moitié, empila ses livres de recherche pour les ranger et les écarter un peu des restes de tarte ; depuis le temps, il connaissait par cœur les mesures de la table de sa cuisine, et savait qu’il ne risquait pas de les faire tomber.

« C’est plutôt toi qui es porteuse d’informations intéressantes et croustillantes, continua-t-il, faisant référence à ses métiers ancien et présent dans l’ordre. Alors, quelles nouvelles des rues de Boston ? Comment se portent ces pauvres familles de sorciers ? L’une d’entre elles t’a encore demandée de l’aide en se croyant agressée par son robot ménager ? »

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Meliya King
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MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oMar 31 Mar 2020 - 15:40
Salut la famille
Avec Richard Alden. Dimanche 16 février à Mount Pleasant, Providence.

Meliya en vient à parler de son pull-over. Quelle erreur ! « Aucun problème avec un sous-pull. Par contre, je suis un petit peu curieux : qu’entends-tu par charmant ? » Elle n’aime pas les pulls en laine, mais elle ne voudrait pas blesser Richard ou la personne qui l’aurait confectionné. Et puis après tout il était un peu mignon son pull. Elle porte sa main à son menton et cherche les mots les plus adéquats. « … Il a une jolie couleur beige et il y a comme des flammes blanches, noir et marron foncé, qui descendent de ton épaule… » Piètre description, à croire qu'elle avait perdu la main du temps des rapports en tant qu'auror. « C’est nul pardon... » Elle soupire, qu’elle est mauvaise.

Mais Woolly la sauve quasiment en apportant sa tarte et finit par disparaître de la cuisine lorsque Richard lui propose de se servir. Ah les elfes de maison, toujours discret et dans leurs coins. Du coup la sorcière change de sujet, abordant le nouveau travail de son hôte. « C’est un peu tôt pour le titre, je t’avoue, et puis ce n’est bien souvent rien de très sexy. Rien que ce livre-là Vendre des morues sur les quais de Boston : un pêcheur témoin de l’indépendance des États-Unis de la fin du XVIIIe siècle. Il n’y a que quelques historiens pour lesquels un tel livre fait naître des passions sur la brandade. » Elle fait la moue. Elle n’était pas historienne et clairement pas attirée par un livre de ce genre. Qui donc pourrait bien lire de telles choses…à part Richard…enfin Woolly plutôt, pour Richard. « Rien de sexy en effet... » dit-elle tout bas, mais elle était presque certaine que l’oreille exercée de Richard l’aura entendu. Elle le regarde empilé ses affaires et les repousser sans pour autant qu’elles ne tombent de la table. Elle était toujours épatée de voir que, même aveugle, il s’en sortait comme s’il voyait ce qui se passait autour de lui.

« C’est plutôt toi qui es porteuse d’informations intéressantes et croustillantes. Alors, quelles nouvelles des rues de Boston ? Comment se portent ces pauvres familles de sorciers ? L’une d’entre elles t’a encore demandée de l’aide en se croyant agressée par son robot ménager ? » Elle rit, il ne croyait pas si bien dire et elle ne comptait plus le nombre de personnes qui lui avaient remonté des informations du genre. « Oh, les sorciers sont grandement déboussolés et même si ça fait plus d’un an maintenant, pour certains les habitudes sont difficiles à changer. » Elle en faisait un peu partie aussi, mais voulait-elle vraiment changer ? « Dehors c’est un peu chaotique, les sorciers sont perdus et beaucoup d’entre nous pensent que le gouvernement non-maj’ ne fait pas vraiment le nécessaire pour nous aider… » Avait-il reçu les hiboux lui aussi ? Avait-il été contacté par ces inconnus qui voulaient se soulever ? Elle-même ne savait quoi en penser de ces premiers courriers qui étaient arrivés à peine quelques jours après le discours du président. Elle ne voulait pas le mêler s’il n’y avait pas été convié, après tout, il serait probablement en difficulté par rapport aux sorciers ayant pleine possession de leurs…sens. « Du coup il y a pas mal de boulot, de la dégradation de bien, des attaques sur des non-maj’, bref on se croirait parfois revenu au début de la révélation. » Cette période si compliquée pour toute la communauté magique.
586 mots  arg
Ma vision du pull:
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Richard Alden
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MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oVen 3 Avr 2020 - 14:51
 
Salut la famille
     
Express - Avec Meliya King.
Dimanche 16 février, plein après-midi.
Maison de Richard, Mount Pleasant, Providence.

« … Il a une jolie couleur beige et il y a comme des flammes blanches, noir et marron foncé, qui descendent de ton épaule… C’est nul pardon. »

Meliya avait essayé, hésité, s’était lancé et se confondait maintenant en excuses : au vu de son tempérament enflammé et de sa propension envahissante à être sure d’elle, c’en devenait mignon. D’autant plus que Richard s’attendait à un tel résultat : lui demandant une description visuelle, il allait y avoir des couleurs, concept ô combien abstrait et duquel les voyants ne pouvaient se détacher. Seulement, dans leur élan, d’intéressants mots pointaient, ceux que l’handicapé avait cherchés, ceux qu’il avait trouvés : selon la sorcière, le pull était « joli », approbation du goût de la mère Alden, et il y avait de multiples « flammes ». Des flammes… leur chaleur, plus prononcée et dangereuse que celle, confortable, du vêtement de laine ; petit, avec son oncle Jake, il l’avait appréhendée en rapprochant sa main d’une bougie, en passant rapidement ses doigts par-dessus la mèche, en comprenant par le toucher et l’odorat ce danger que les autres adoraient par la vue.
Désormais, son pull était animé d’une étrange chaleur sur son épaule droite, celle de la bougie vacillante.
Richard répondit à la description de sa cousine avec un sourire satisfait, sincère, et lorsqu’il enchaîna avec le titre de sa lecture actuelle, la réponse à mi-mot de Meliya lui étira encore plus ses lèvres dans un bref rire. Il ne rebondit pas plus sur ce sujet-là, gardant secrets les raisons de sa passion, et la laissa lui répondre sur la situation actuelle. Silencieux, piquant deux ou trois fois un morceau de sa part de tarte, il l’écouta lui expliquer que rien n’avait changé, que les sorciers, en dehors des robots ménagers, peinaient encore à s’intégrer à la société non-maj’, à ses habitudes, à son mode de vie ; qu’ils se sentaient abandonnés par le gouvernement américain, que certains commençaient à gronder, et qu’elle, dans tout ça, trouvait encore de quoi faire.
Richard acquiesça plusieurs fois, prit un temps pour réfléchir quand elle s’arrêta, et puis lui répondit calmement.

« Au moins, le fait qu’aucun sorcier ne s’habitue à la vie moldue t’assure de ne jamais finir au chômage. »

Désamorcer, pour mieux réattaquer derrière.

« On n’est toujours qu’au début de la révélation. Un an, c’est très court, il faudra une génération entière pour commencer à avoir une société commune solide. Quant à une totale cohabitation… je ne te ferai pas la leçon, je pense que tu as un certain cousin bien placé pour comprendre que c’est un combat quotidien qui vaut la peine d’être mené, avec des gouvernements qui recollent maladroitement les morceaux entre passé et futur. »

Terminant sa tarte, avalant la fin de son verre d’eau, l’historien enchaîna.

« Finalement, nos gouvernements sorciers n’ont-ils jamais eu autre chose que du mal à traiter de la question non-maj’ ? J’espère qu’on mettra un jour la main sur des documents déclassés en Angleterre à propos de leur gestion de leur dernière guerre contre leur mage noir, je pense que leur manière d’aider les « Moldus » est peut-être plus ridicule que ce que fait aujourd’hui Reagan. »


Peut-être que, pour lui, la question revenait à savoir si c’était utile et efficace plutôt que ridicule. La plupart des Sorciers étaient comme des enfants face aux Non-maj’ ; mais les Non-maj’ ressemblaient, quant à eux, plutôt à des animaux face aux Sorciers.

« Quant à ceux qui grondent… Je crains que ça ne déborde, et du mauvais côté pour nous, les sorciers. À envoyer leurs hiboux par hasard, ou bien à l’ensemble des sorciers des Etats-Unis, je ne sais pas trop, ils vont forcément avoir des problèmes et entraîner d’autres personnes avec eux. Tu en as aussi reçu un, je suppose ? »

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MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oDim 5 Avr 2020 - 13:55
Salut la famille
Avec Richard Alden. Dimanche 16 février à Mount Pleasant, Providence.

Sa tarte était vraiment bonne, elle se mangeait toute seule et se finit en un claquement de doigt. Elle eut un petit rire lorsqu’il lui dit qu’elle n’était pas prête d’être au chômage. « On n’est toujours qu’au début de la révélation. Un an, c’est très court, il faudra une génération entière pour commencer à avoir une société commune solide. » Elle acquiesce silencieusement à ce qu’il raconte. Il avait raison. Les sorciers habitués à ne rien faire, à user et abuser de la magie pour tout et n’importe quoi n’étaient pas fait pour ce débarquement imprévu dans un monde dépourvu totalement de la magie. « Quant à une totale cohabitation… » Meliya serre instinctivement les dents.  « …je ne te ferai pas la leçon, je pense que tu as un certain cousin bien placé pour comprendre que c’est un combat quotidien qui vaut la peine d’être mené, avec des gouvernements qui recollent maladroitement les morceaux entre passé et futur. » Elle ferme les yeux. Oui, les deux gouvernements tentaient quelque chose…un peu de manière maladroite, notamment cette fichue histoire de documents d’identités qui n’étaient toujours pas prêt un an après, mais ils essayaient au moins. Mais elle ne pouvait reprocher aux sorciers de ne pas vouloir forcément se coltiner des personnes totalement ignorantes de leur univers. Il en vient à parler de l’Angleterre, mais elle n’avait jamais mis le nez dans leurs affaires, alors elle ne saurait vraiment pas dire s’ils s’en sortaient mieux ou moins bien qu’eux. Mais elle était prête à parier qu’ils galéraient aussi. « Quant à ceux qui grondent… Je crains que ça ne déborde, et du mauvais côté pour nous, les sorciers. À envoyer leurs hiboux par hasard, ou bien à l’ensemble des sorciers des Etats-Unis, je ne sais pas trop, ils vont forcément avoir des problèmes et entraîner d’autres personnes avec eux. Tu en as aussi reçu un, je suppose ? » « Oui, j’en ai reçu un. » Répond-elle un peu brusquement. Elle fait une pause, s’adoucis et poursuit. « Je pense que s’était un peu aléatoire. » Elle se cale contre le dossier de la chaise et croise les bras. « Il est certain que ça débordera, s’était très clair dans le courrier qu’ils étaient excédés et que ça n’irait pas en s’arrangeant. Cependant, même s’il y aurait des personnes prises au milieu, je ne sais pas si ce sera forcément mauvais. Quelque part, je n’ai pas l’impression que les non-maj’ nous veuillent autant que ça parmi eux. » Son ton s’est fait un peu dur à mesure qu’elle parlait. « Ils n’ont pourtant pas le choix, nous étions là et nous le sommes toujours, il faut faire avec. » Elle savait qu’ils n’étaient pas en accord tous les deux sur tous les sujets, notamment la cohabitation. Mais une chose était certaine, cohabitation volontaire ou forcée, elle était là. « Tu n’en as pas reçu si je comprends ? » Ou alors peut-être qu’il y avait eu le courrier mais que Woolly ne l’avait pas lu à son maître ?
510  sac
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Richard Alden
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MessageSujet: Re: Salut la famille - Richard - Express   Salut la famille - Richard - Express GmNdxVI0_oDim 12 Avr 2020 - 16:13
 
Salut la famille
     
Express - Avec Meliya King.
Dimanche 16 février, plein après-midi.
Maison de Richard, Mount Pleasant, Providence.


« Oui, j’en ai reçu un. »

La réponse de Meliya fut si brusque qu’elle coupa immédiatement Richard dans son explication : il fallait bien dire qu’il s’était un peu emporté et qu’il avait un peu oublié qu’il n’était pas seul. C’était un peu une mauvaise habitude qu’il espérait pouvoir corriger un jour.
Sa cousine se radoucit un peu, dans son ton et son attitude, il entendit sa respiration se calmer et s’approfondir.

« Je pense que c’était un peu aléatoire. »

Sa chaise râcla sur le vieux plancher, ses talons la suivirent, quoique plus inquiétants dans leur tonalité plus aigüe. Et tandis qu’elle parlait et exposait son avis sur la situation, Richard se demandait s’il n’était pas allé trop loin avec elle ce coup-ci.

« Il est certain que ça débordera, c’était très clair dans le courrier qu’ils étaient excédés et que ça n’irait pas en s’arrangeant. Cependant, même s’il y aurait des personnes prises au milieu, je ne sais pas si ce sera forcément mauvais. Quelque part, je n’ai pas l’impression que les non-maj’ nous veuillent autant que ça parmi eux. Ils n’ont pourtant pas le choix, nous étions là et nous le sommes toujours, il faut faire avec. »

Politesse à retourner à de nombreux sorciers, pensa Richard, mais il se retint de le soulever compte tenu du fait que, malgré toute sa mauvaise volonté affichée – et qui ne manquerait pas, un jour, de refaire surface de manière explosive. Si seulement un jour l’historien arrivait à comprendre ce qui motivait cette haine et ce rejet violents des Non-Maj’.

« Tu n’en as pas reçu si je comprends ? », conclut-elle.

Un sourire, légèrement satisfait, étira les lèvres de Richard et il tenta d’adopter une voix plus calme pour apaiser légèrement la situation.

« Si, j’en ai bien reçu un, et je t’avouerais même que j’y ai répondu. Je ne sais pas par contre si la réponse leur a tellement convenu, je n’ai pas eu de nouvelles depuis. »

Une idée traversa alors l’esprit de Richard : comment avaient-ils simplement su de quel côté de la balance il se penchait ? Comment ces auteurs anonymes avaient-ils su que lui, que Meliya étaient sorciers ? Etaient-ils les seuls ? Pendant un moment, sa solitude se brisa, et il se retrouva mis en perspective avec toute la communauté, dans un vertigineux changement de référentiel. Pendant un moment, la peur le saisit, et une bouffée de chaleur lui provoqua de froides sueurs dans les dos ; pendant un instant, son manège public, à dire oui et non, peut-être ou sûrement, perdit tout son amusement.
Il entendit Woolly qui, dans la chambre à côté, faisait la poussière, et eut soudain très soif : mais l’elfe avait oublié de leur servir un peu d’eau. Alors, il inspira et, habitué à retrouver son calme, il exposa sa nouvelle pensée.

« L’affaire n’a été nulle part ébruitée… on peut dire qu’ils n’ont envoyé cela qu’à des sorciers. Tu ne trouves d’ailleurs pas ça étrange qu’ils sachent que nous sommes sorciers ? Je veux dire, de tels registres sont encore aujourd’hui dangereux. Si des personnes malintentionnées venaient à tomber dessus, je pense qu’il y aurait plus à craindre que pour toute cette histoire de cohabitation forcée… »

Qui pourrait simplement tenir de tels comptes dans la région ? Dans l’État ? Dans le pays ?

« Ilvermorny, peut-être ?, continua-t-il, pensif. Il faudrait voir avec des sorciers étrangers… Tu n’en sais vraiment rien ? », acheva-t-il en demandant à Meliya.

Ça, c’était inquiétant. Très inquiétant.
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Salut la famille - Richard - Express

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