My Warrior ◇ Bon sang qu'ils étaient jeunes lorsqu'ils se sont connus. À Ilvermorny ils ne se parlaient pas des masses, c'est plus lorsqu'ils se retrouvaient à la salle de boxe qu'ils cohabitaient. D'abord des regards fugaces puis plus insistants. Erin était la fille d'un entraîneur et donc la toucher revenait un peu à mettre sa vie en danger. Pourtant ils n'en eurent rien à faire, jouant doucement, la mi-mexicaine mi-irlandaise sortant petit à petit de l'adolescence. Les deux apprentis sorciers vivaient leur histoire sans se prendre la tête, ce n'était qu'un jeu, au début. Artyem quitta l'école de magie alors qu'il restait encore trois années à Erin. Ils se virent seulement à la salle et pendant l'été. Personne n'avait besoin de savoir pour leurs affinités même si leurs pères respectifs devaient sans doute soupçonner quelque chose. Puis des jeux charnels émergea une erreur, un accident. Enfin deux. La Secada avait dix-neuf ans et était tombée enceinte du boxeur russe, ce qui éveilla une énième dispute entre eux, ils en avaient l'habitude, se frittant pour des broutilles, leurs caractères affirmés faisant toujours des étincelles. Toutefois ils se pardonnaient et revenaient inlassablement l'un à l'autre, constamment. Alors ils acceptèrent l'arrivée de ces jumeaux, leurs jumeaux, Alec et Lena. Arty était loin d'avoir terminé ses études et Erin avait au moins un job stable au MACUSA. Ils ne vivaient même pas encore sous le même toit, profitant de la grande maison des Corey, espérant offrir un environnement un tant soit peu sain à leur toute nouvelle progéniture. La jeune femme n'était pas un modèle de douceur ou d'instinct maternel il fallait dire … Arty et Erin finirent par s'installer ensemble dans la banlieue de Boston après quelques années, une fois que le professeur put retomber sur ses pieds. À eux quatre ils ne formaient pas une famille conventionnelle, pas mariés, sorciers vivant au sein des non-maj', issus de l'immigration de pays avec lesquels les USA étaient en conflits, rien ne les aidait vraiment dans cette société si ce n'était de pouvoir compter l'un sur l'autre. Même si ils n'en parlent jamais ils éprouvent chacun des sentiments forts à l'égard de leur moitié, que ce soit dans les moments de colère ou de passion. Des montagnes russes qui n'en finissent pas, c'est un peu ainsi qu'on pourrait définir leur relation. Erin considère Artyem comme l'homme de sa vie mais ne lui en a encore jamais fait part, il l'énerve trop pour mériter ce compliment. Ils ne sont pas fusionnels, oh ça non, pourtant ils se mettent d'accord sans soucis lorsqu'il s'agit de leurs enfants. Ils ne sont pas démonstratifs en publique et se comportent plus comme deux bons potes ce qui peut être déstabilisant au premier abord. Ils n'ont de compte à rendre à personne, du moins ils essayent de comploter dans leur coin sans créer de problèmes qui se répercuteraient sur leur famille. Enfin c'est ce que croit Erin en tout cas qui n'est pas encore au courant des actions que mène son compagnon quand vient la nuit.

Precious one ◇ Elles ne se ressemblent pas, du moins pas complètement par leurs caractères ou bien leurs centres d'intérêts. Radicalement différentes la mère et la fille s'entendent bien pourtant, Erin faisant pleinement confiance à Lena, la considérant très tôt comme une grande fille, élevant ses enfants un peu à la dure, les laissant souvent s'assumer par eux-même. Toutes les deux indépendantes et autonomes de nature, la mexicaine n'a jamais trop osé fouiller ou s'imposer dans la vie de sa fille. Choix qu'elle pourrait être amenée à regretter mais pour l'instant elle se contente de poser des questions parfois sur ses cours et ses fréquentations sans trop creuser, lui laissant avoir son jardin secret et respectant son intimité. C'est Erin qui offrit son premier télescope à Lena et elle se rend toujours disponible pour elle si jamais l'appareil vient à avoir un soucis technique. Elles pourraient très bien se compléter dans le monde du travail au final; l'ingénieur et la scientifique, mais ne le réalisent pas trop. Erin aime sa fille bien entendu mais le lui dit et le montre trop peu. Tout comme Artyem, la Secada est fière de sa fille et de ses compétences.

Place à présent à la description du lien qui vous unit. Un peu plus de blabla pour que vous puissiez retrouver la zone de texte dans le code. Tout de même, on pense à vous, vous voyez.

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