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Where do we go ?

Magicum
Erin Secada
Erin Secada
MessageSujet: Where do we go ?   Where do we go ? GmNdxVI0_oLun 6 Jan 2020 - 0:58
Where do we go ?
RP libre
City of the dead at the end of another lost highway. Signs misleading to nowhere, city of the damned, lost children with dirty faces today, no one really seems to care. I read the graffiti in the bathroom stall like the holy scriptures of a shopping mall and so it seemed to confess.

Cela faisait des années que la semi-mexicaine n'avait pas arpenté cette rue. Depuis que les jumeaux n'avaient plus eu besoin d'affaires scolaires pour Ilvermorny certainement. Même à l'époque ils étaient installés parmi les non-maj', se fondant tant bien que mal dans leur décor dépourvu de magie. Voilà que maintenant ce côté-ci du monde aussi se retrouvait sans vie. Cette allée, la white stag avenue, était devenue une sorte de rue fantôme. Beaucoup de commerces avaient été obligés de mettre la clef sous la porte malheureusement. Bien qu'Erin ne fasse jamais ses emplettes dans ce coin-là habituellement, cela lui fit quelque chose d'enfin constater les dégâts causés par les soviétiques et leur éradication de la magie. Cela lui prit les tripes même. Elle était venue jusqu'à ce quartier en bus, l'arrêt se trouvant bien plus loin et avait marché depuis. Sans doute pour ne pas paraître trop sorcière ou trop non-maj' à qui viendrait croiser son chemin. Elle était autant l'un que l'autre après tout.

Certes depuis des mois elle s'efforçait à passer plus pour une personne n'ayant jamais connu la sorcellerie mais ce ne fut pas toujours la cas. Avant elle travaillait au Congrès Magique américain tout en trempant dans des combines louches auprès de non-maj' malhonnêtes et avides d'argent, de jeux. Même lorsqu'elle bossait au MACUSA elle ne se souvenait pas venir ici. Parce qu'il fallait maintenir l'image de la famille sans histoire ni secret pour Artyem et son travail. Aujourd'hui elle redécouvrait la rue pavée sous un autre jour. Pillés, abandonnés, désertés, les magasins avaient tous perdu de leur chaleur d'antan. C'était triste, un crève cœur. En venant la sorcière de sang-mêlé ne s'attendait pas à être tant touchée par ce foutoir, cette réalité amère. Elle ne s'attendait pas à faire face à l'hostilité réelle qui sévissait entre ces deux mondes desquels elle était le fruit. La violence était évidente bien que l'allée était présentement déserte, on pouvait tout de même voir les sévices qui avaient eu lieu ; entres les tags, les vitrines éventrées, les stores baissés. Tout indiquait la faillite, le renoncement. Elle savait que certains établissements avaient pourtant conserver leur activité, devenant ainsi de vraies curiosités pour les humains venant de l'autre côté du miroir. Malin. Ne pouvait que penser et remarquer la Secada. La femme aux cheveux décolorés ne savait même pas pourquoi elle était venue ici en premier lieu. Peut-être cherchait-elle simplement une once de magie, un espoir qui lui dirait que tout cela n'était pas terminé et enterré. Mais plus ses pas l'amenaient à s'enfoncer dans la rue aux anciennes merveilles magiques, plus ces espoirs s'évanouissaient.

Elle qui avait vécu comme une non-maj' toute sa vie, pourquoi cela l'embêterait-elle après tout ? Renoncer à une partie de soi n'est jamais évident … Puis ils pratiquaient toujours la magie, chez eux, à l'abri des regards. Maintenant ce n'était plus possible du tout, sauf lorsque le Voile venait à se détraquer, chose qui était imprévisible au possible. C'était frustrant, rageant. Peut-être pourrait-elle elle aussi jouer les charognards et prendre quelques objets de valeur ? Peut-être. Pour l'instant elle ne fait qu'observer et cette idée n’effleure pas son esprit tant qu'elle continue de marcher tranquillement. Dans le foutoir de cette allée, elle n'a pas l'air d'une sorcière, elle n'a pas l'air d'une mère, juste une femme qui regarde sans aucune expression accroché au visage, enfouissant ses désillusions au fond d'elle, les cachant. Son pieds heurte une cannette de bière vide qui s'en va rouler plus loin dans un bruit cassant le silence ambiant. Charmant. La white stag avenue était devenue plus un dépotoir et un squat qu'autre chose apparemment. Était-ce là ce qui attendait l'entièreté du monde magique ? La disgrâce ? Le Congrès et les politiques sorciers faisaient de leur mieux pour que cela n'arrive pas mais que leur restaient-ils comme pouvoir maintenant qu'ils étaient aussi communs que ceux qui avaient causé leur perte ? Plus de point de pression, plus de menaces possibles … Peut-être devraient-ils bien se résoudre à passer une bonne fois pour toute du côté des non-maj', tous. Peut-être était-ce une visite d'au revoir, simplement.

749 Mots
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Meliya King
Meliya King
MessageSujet: Re: Where do we go ?   Where do we go ? GmNdxVI0_oLun 17 Fév 2020 - 22:09
Where do we go ?
Avec Erin Secada. Lundi 6 janvier à la White Stag Avenue à Boston.

Les ordres étaient clair et venaient d'en haut. Il y avait des fauteurs de trouble à la White Stag Avenue et elle allait devoir faire une descente avec un collègue non-maj', particulièrement anti-sorciers. Ils avaient été repérés par des non-maj' vivant non loin. Aucune description physique n'avait été donnée. Ils avaient été informés qu'il y avait du pillage en cours et la personne appelant avait affirmé qu'il s'agissait de sorciers. Lorsque Meliya avait appris tout ça, son premier réflexe avait été de lever les yeux au ciel. Comment pouvaient-ils affirmer sans donner de description physique qu'il s'agissait bel et bien de sorcier ? Ce n'était pas gravé sur le front des gens jusqu'à preuve du contraire. En plus de ça, peut-être était-ce simplement des propriétaires de boutique venant récupérer certains biens ? Mais bien entendu, pour son collègue, il était impensable que ce ne soit pas un sorcier mettant à sac une rue appartement désormais aux non-maj'. Eh oui, la frontière ayant disparu entre les deux mondes, voilà que les non-maj' s'étaient tout appropriés. Les créatures magique, les anciens lieux magique, les objets et ingrédients dont ils n'avaient pas la moindre idée du fonctionnement. Ils prenaient tout...sauf les habitants qui avaient été éjectés de leur mode de vie.

Son blouson en cuir noir sur le dos, sa grosse écharpe en laine beige lui tenant chaud, elle marchait d'un bon pas dans les rues de Boston aux côtés de son collègue d'un jour. Il était particulièrement bavard, mais elle ne l'écoutait tout simplement pas. Pourquoi faire...de toute manière ils avaient deux avis totalement opposés sur tout ce qui les entouraient. Elle était étonnée d'ailleurs qu'il tolère sa présence, lui qui se faisait une joie dans les bureaux de cracher sur tous ceux qui venaient de l'autre côté. Elle était bien contente de ne pas mettre de talons pour travailler. Ses chaussures lui permettraient de courir en cas de besoin et montaient sur la cheville pour bien la tenir. Il leur fallut plusieurs minutes pour arriver à destination, mais à présent, ils étaient là et elle le retint par le bras. « Ne leurs saute pas dessus dès que tu les verras. » Son ton ne laissait place à aucune protestation. « Si ce sont bien des sorciers ils sont peut-être perdu ou ils récupèrent des choses qui leur appartiennent. » Il dégagea brusquement son bras et grogna. « Tu sais quoi ? Va de ton côté et fait ce que tu veux. Toute manière on est sur site, advienne que pourra. » Meliya lui jeta un regard noir et lui tourna le dos. S'il était trop borné pour comprendre les situations d'urgence que pouvait vivre certains sorciers complètement coupés de tout, s'était son problème.

Meliya s'enfonce dans la rue, seule. Il n'y avait vraiment personne, tout était silencieux. A chaque boutique, elle  s'approche lorsqu'une vitre ou une porte est fracturée afin de vérifier s'il y a eu intrusion et éventuellement s'il y a encore du monde à l'intérieur. Mais pour le moment, tout est très calme et désert. Elle n'était pas étonnée, malgré de rares commerces encore ouvert, la rue était désertée tant des sorciers que des non-maj'. Pas étonnée...mais attristée. Comme si les sorciers tiraient un trait sur leurs origines, pour mieux se fondre dans la masse. Mais finalement elle pouvait le comprendre, après tout elle vivait dans un petit immeuble avec que des non-maj' et du côté du travail, son service, certes magique, côtoyait bien plus de non-maj' qu'il n'y avait de sorcier dans les différentes étages. Tout partait en sucette et Mel regrettait la magie, la belle époque de l’innocence des non-maj' à leur sujet et surtout...la mort de son mari survenu presque en même temps et à cause de tout ça.

La sorcière repéra une silhouette qui marchait plus loin devant elle. Elle semblait calme et absolument pas à même de mettre le bordel dans la rue. Elle l'observa plusieurs minutes avant de finalement s'approcher pour l'aborder. Mel devait être certaine que ce n'était pas l'une des personnes suspecte avant de l'aborder, autrement elle n'aurait pas la même approche. A quelques pas de la personne, elle se manifesta. « Bonjour ! » Quelques pas de plus et la voilà à sa hauteur. Elle se rendit alors compte qu'elle faisait face à une femme. « Pardonnez-moi de vous déranger dans votre promenade. Auriez-vous vu des personnes pouvant potentiellement être considéré comme fauteurs de troubles ? » A peine les mots ont-ils franchis ses lèvres qu'elle eut l'impression de sortir une ânerie. Comment qualifier un possible fauteur de trouble...et puis la rue était tellement silencieuse...la métisse se disait de plus en plus que cet appel n'était qu'une énorme farce.   
829 mots
Magicum
Erin Secada
Erin Secada
MessageSujet: Re: Where do we go ?   Where do we go ? GmNdxVI0_oDim 8 Mar 2020 - 22:18
Where do we go ?
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City of the dead at the end of another lost highway. Signs misleading to nowhere, city of the damned, lost children with dirty faces today, no one really seems to care. I read the graffiti in the bathroom stall like the holy scriptures of a shopping mall and so it seemed to confess.

Introspection dubitative, observations rêveuses, l'attitude de la sorcière renvoyait un calme certain, une déambulation hasardeuse qui ne souffrait d'aucun trouble tant l'environnement était abandonné. Pourtant lorsque ses pupilles se posent sur une façade de magasin, Erin ne peut s'empêcher de lire tous les tags qui la salissent. Des injonctions pas très sympathiques concernant les mages généralement, les incitant à déguerpir. Sauf que cette allée était la leur, c'est eux qui l'avaient construite et ensorcelée ! Une pointe d'indignation vint s'enfoncer dans le cœur de la semi-mexicaine à cette pensée alors qu'à part dans son travail, elle n'avait pas des masses pris part à la vie sorcière, ce qui était un comble. Intégrée mais pas trop, détachée mais soucieuse. Leurs enfants n'auront peut-être même pas la lourde responsabilité de choisir entre les deux mondes comme il n'en restait à présent qu'un seul et unique. Si rien ne changeait, leur avenir se ferait sans magie et même si c'était impensable, cela restait réalisable. Le gouvernement américain ne semblait pas décidé à agir face à leurs ennemis. Pendant que ces derniers en revanche asservissaient et anéantissaient d'avantage le monde magique. Un crime contre l'Humanité était encore une fois à l’œuvre ici et les dirigeants étaient trop occupés à se regarder en chien de faïence tout en s'assurant que leurs coffres à la banque étaient pleins pour faire quelque chose.

À mesure que ses pas l'amenaient le long de la ruelle en décrépitude, la Secada s'énervait toute seule. Crise identitaire mêlée à un ressentiment profond envers les politiques, autant sorciers que non-maj'. La spirale sembla l'emporter de plus en plus loin. Les mains enfouies dans les poches de sa veste en cuir étaient serrés et l'immigrée était à deux doigts de s'en griller une, chose qui n'arrivait que dans les moments de stress chez elle. La voix féminine qui l'apostropha en la saluant poliment la sortit de son ébullition interne. « Pardonnez-moi de vous déranger dans votre promenade. Auriez-vous vu des personnes pouvant potentiellement être considéré comme fauteurs de troubles ? » La mexicano-irlandaise afficha une mine quelque peu interdite face à cette demande. L'ambiance de la rue était clairement morte ; pas un chat, pas un rat, que de vieux souvenirs en train de mourir. Elle n'aurait pas été contre un peu d'action, au contraire même. Ses sourcils se froncèrent donc. « Bien jusque là je pensais être toute seule ici donc non, je n'ai croisé personne avant vous. » Répond-elle de sa voix cassée et rocailleuse, sur un ton légèrement suspicieux. Elle entre-ouvrit les bras afin de désigner le rien qui emplissait l'allée, les mains toujours fermées dans les poches de sa veste puis se tourna à droite et à gauche, démontrant que ses propos étaient bien authentiques. L'esprit de la mécanicienne percuta soudainement, son allure de punk pouvant peut-être fausser les apparences entre son jean troué, ses cheveux courts blonds platines et son blouson de cuir. « J'espère que ce n'est pas moi que vous considérez comme fauteur de trouble en tout cas ... » Son sourcil s'arqua très nettement après ces paroles, curieuse de savoir si elle venait de se faire accuser à tort. Si on avait même plus le droit de se balader maintenant … De mieux en mieux.

Alors que les deux femmes se toisaient, sans animosité et tentaient de communiquer, des pas commencèrent à raisonner au loin. Une voix aussi, celle d'un homme. C'était dans un premier temps très lointain. Tellement étouffé que le bruit des automobiles qui passaient dans la rue adjacente les recouvrait. À l'époque les voitures et leurs moteurs ne parvenaient pas à percer ce cocon de magie, cette bulle perdu dans l'espace-temps. La White Stag Avenue était immense et formée de plusieurs croisements de ruelles, toute plus animées les unes que les autres dans le plus grand secret avant l'installation du Voile. Une silhouette vive finit par faire son entrée, sortant tout droit d'une rue perpendiculaire où se trouvait avant une boutique de livres ainsi qu'une horlogerie si la mémoire d'Erin ne lui jouait pas des tours. Les pas se firent plus fort, ce qui ressemblait à un gamin fonça droit sur les sorcières mais les évita, continuant sa course à allure vive. Tout ce que la blonde avait pu remarquer était que le fauteur de trouble portait un bandana rouge noué à l'arrière de son crâne, posé juste en dessous de ses yeux, masquant les deux tiers de son visage. Erin comprit tout de suite alors d'où venait le quiproquo avec la brune qui était à ses côtés. Ne layant pas vu venir, surprise sur le coup, l'irlandaise lâcha un « Hey ! » Accusateur avant de se lancer à sa poursuite, ayant peur de reconnaître la face de son propre gosse cacher là-dessous. La mécano abandonna en une seconde la sorcière qui l'avait interpellée quelques minutes plus tôt et s'élança dans la course avec un ressort impressionnant. Mais elle venait à peine de s'y mettre et était toute fraîche, le gamin lui avait déjà remonté toute une allée avec à ses trousses le collègue de la brigadière.

Ses mains sorties de ses poches, ses vieilles baskets tenant le coup, la boxeuse n'eut même pas le temps de croiser l'homme en costard qui avait initié cette course folle. Lui arriva au niveau de son binôme à la traîne, essoufflé comme jamais, prêt à s'étaler par terre tandis que la bookmaker talonnait enfin le garnement. Elle finit par le tacler et leurs deux corps tombèrent violemment sur les pavés. Elle attrapa le bandana alors qu'ils étaient encore au sol et le tira, dévoilant les traits d'un jeune homme qui lui était totalement inconnu. Ses poumons se vidèrent alors dans un soupir qui allégea sa poitrine, la mère de famille était soulagée. Le gamin se releva et se remit à courir alors que la demi-mexicaine fit mine de s'être faite mal au genou, laissant le suspect se tirer sans rien tenter de plus, restant au sol un instant, le bandana encore à la main.

1060 Mots
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Meliya King
Meliya King
MessageSujet: Re: Where do we go ?   Where do we go ? GmNdxVI0_oMar 31 Mar 2020 - 13:39
Where do we go ?
Avec Erin Secada. Lundi 6 janvier à la White Stag Avenue à Boston.

Interception de personne dans la rue. Elle avait pris l’habitude de demander des choses à un peu tout le monde et n’importe qui, mais elle ne se faisait toujours pas au regard que ces personnes lui décrochaient vu qu’elle arrivait toujours comme un cheveu sur la soupe. « Bien jusque là je pensais être toute seule ici donc non, je n'ai croisé personne avant vous. » Voilà qui n’allait pas vraiment aider la King dans sa recherche…et elle qui espérait tomber sur la personne avant l’autre idiot, histoire qu’il ne se donne pas à cœur joie de refaire des portraits s’ils devaient être des sorciers. Alors elle hoche doucement la tête, prête à continuer ses recherches ailleurs. La personne lui faisant face lui montre le néant de la rue et elle est bien forcée d’avouer que sa question pouvait être sotte, mais d’un autre côté, si elle avait été dans d’autres ruelles, peut-être aurait-elle pu voir quelque chose, sait-on jamais. « J'espère que ce n'est pas moi que vous considérez comme fauteur de trouble en tout cas ... » La métisse percute un peu soudainement que sa question, pourtant anodine pouvait être mal interprétée. Elle secoue alors négativement de la tête. « Ah non, non, je suis navrée de vous faire penser ça ! » Bravo Meliya, bravo. Avec un peu de malchance en prime, voilà qu’elle risquait d’avoir son chef sur le dos pour des accusations sans fondement et une possible plainte venant de cette femme. Alors la sorcière fait fonctionner ses neurones aussi vite que possible pour parvenir à s’excuser platement et mieux formuler ce qu’elle attendait.

Elle ouvrait à nouveau la bouche lorsqu’elle vit son interlocutrice partir en courant après avoir lâché un « Hey ! » surpris. « King qu’est-ce que tu fous là ? Poursuis-le ! » Elle se retourne et voit apparaître son collègue haletant et quasiment au bout du rouleau. Quelque chose lui disait qu’il poursuivait le voyou masqué depuis un petit moment. Alors la sorcière s’élance à son tour en direction du duo et assiste à une sorte de chute/placage/étalage en beauté. Mais à nouveau son suspect s’échappa et elle lâcha un juron alors qu’elle arrivait vers la blonde au sol, à peine essoufflée. Meliya lui tendit la main pour l’aider à se relever. « Vous êtes-vous blessée ? » Lui demande-t-elle un peu inquiète. Avec de la magie tout aurait été plus simple, un petit sort d’immobilisation pour que le fuyard ne soit plus un problème, un petit sort de soin pour s’assurer que la femme aille bien et ne porte pas plainte, encore une fois, contre elle ou contre le bureau. Et surtout un très beau sortilège permettant de savoir ce qu’il s’est passé dans les environs afin de voir qui était coupable et ne pas enquêter pendant une éternité pour rien, très probablement. Elle voit le bandana dans la main de la femme « Puis-je vous le prendre ? » Très polie malgré tout ce qu’il se passe. Après tout, l’inconnue venait de poursuivre un suspect alors qu’on ne lui avait rien demandé. « Joli sprint d’ailleurs. » Il fallait au moins le reconnaître, tout laissait à penser qu’elle faisait du sport régulièrement, un départ rapide depuis un arrêt complet et une belle remontée, ce n’était pas rien. « Du coup je me demande, pourquoi l’avoir poursuivi ? Il aurait pu être armé et vous blessé. » Avait-elle des intérêts dans toute cette histoire ? Connaissait-elle une ou des personnes, susceptible d’avoir pu orchestrer tout cela ? Elle risquait bien un petit interrogatoire.

Son collègue finit par les rejoindre. Le visage écarlate, il avait l’air d’être à deux doigts de finir au sol, mais il se tenait un peu plus droit et semblait peu gêné pour prendre la parole. « Vous avez vu son visage j’imagine ? Il nous faudrait une description. » Il n’y allait pas par quatre chemin, ce qui fit lever les yeux au ciel de la sorcière. « Que faisiez-vous ici d’ailleurs ? » Là, elle fronce les sourcils, il allait trop loin. Mais elle ne pouvait pas vraiment le contredire, aussi se contenta-t-elle de poser sa main sur son épaule, tentant de lui faire comprendre qu’il faisait fausse route. Mais ça ne semblait pas avoir grand succès. « Vous lui avez couru après, les personnes normales ne font pas de choses comme ça. » Son ton était sec. Peut-être n’appréciait-il pas d’avoir raté sa cible et qu’il se lâchait sur une personne à sa portée. Quelque part, Mel était bien contente de ne pas être la personne contre qui il dirigeait sa frustration, mais d’un autre côté, elle trouvait son attitude tout à fait déplacée. « Bon stop, tu fais fausse route ! » Elle ne put se retenir de le remettre à sa place. « Nous étions en train de discuter et elle l’a aperçu avant moi, elle s’est simplement jeté à sa poursuite. » Enfin, quelque part, il lui demandait à peu près la même chose qu’elle, pourquoi s’être élancé comme ça, mais bon, elle refusait de le laisser mettre des gens dans des cases alors qu’ils étaient potentiellement, voir certainement, innocent. S’était du délit de faciès et au vu de ses origines, cela ne lui plaisait pas du tout. Il se tourne vers Mel et la regarde fixement. « Je vois…vous discutiez…entre sorcières… » Son ton est moqueur et Meliya le foudroie du regard. Mais pas que, elle le gifle et la claque résonne dans la rue calme. Elle ne dit rien de plus et lui tourne le dos. « Veuillez l’excuser il… » Elle secoue la tête et lève les yeux au ciel. « Non en fait si vous souhaitez vous en prendre à lui pour une raison quelconque je n’y vois pas d’objection. » Elle lui tourne le dos et s’écarte quelque peu de lui…sait-on jamais. Curieuse, elle observe. Son collègue qui se prend pour un être supérieur, vis-à-vis des sorciers et la femme qui n’a rien demandé et se retrouve avec un boulet en face d’elle.
1018 mots
Magicum
Erin Secada
Erin Secada
MessageSujet: Re: Where do we go ?   Where do we go ? GmNdxVI0_oLun 20 Avr 2020 - 17:08
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La Secada se fichait de se faire prendre ou voir comme une fauteuse de trouble, surtout que pour une fois elle n'avait rien fait. Donc serait encore plus facile à défendre. Mais la femme à la peau d'ébène s'excusa immédiatement à cette évocation, semblant vraiment confuse d'avoir ainsi insinué cela. Erin acquiesça alors simplement, accordant son pardon sans y réfléchir plus que ça. Avait-elle soulevé cette accusation juste pour mettre dans l'embarras cette inconnue ? Peut-être, peut-être … C'est à ce moment-là que déboula de nul part un jeune homme au visage couvert, il détalait comme un lapin et était passé proches des deux femmes dans l'ancienne rue marchande sorcière. La mécanicienne s'était aussitôt lancée à sa poursuite, n'ayant même pas eu le temps de voir arriver l'homme penaud aux côtés de celle qu'elle prenait pour un femme de l'ordre sans son uniforme. Après être parvenue à tacler et surtout laisser repartir le gamin de plus belle, la semi-mexicaine resta au sol quelques instants afin de reprendre son souffle. Ce sprint n'avait pas été de tout repos, elle n'imaginait donc pas dans quel état devait se trouver les poumons du fuyard. Ah la jeunesse … Il ne fit pas longtemps à l’interrogatrice pour rejoindre la mécano. La femme lui tendit la main et Erin la prit pour se relever. La bookmaker sautilla un peu à cloche-pieds sur place, la jambe pliée, se rappelant de ses propres enfants lorsqu'ils se cassaient la figure et les copiant pour être plus crédible. « Vous êtes-vous blessée ? » Lui demanda la femme dont elle lâcha la main. À vrai dire elle avait vraiment dû s'écorcher les genoux sur les pavés mais ce n'était vraiment pas si grave. « Ce n'est pas grand chose, ça passera vite. » L'attention de la brune est vite attirée par le bout de tissu que la Secada a gardé dans sa main. Elle ne semble pas réfléchir une seconde avant de lui demander si elle peut le récupérer. La blonde décolorée hausse les épaules et lui tend alors, cela ne lui fait ni chaud ni froid de le lui donner. « Vous êtes de la police ? » Demande-t-elle alors simplement en se frottant la tête, son regard passant de son interlocutrice à l'homme qui marchait en leur direction, comme pour pouvoir justifier cette demande de preuve et surtout cette course poursuite étrange. Quelqu'un avait dû signaler ce gamin louche, quoiqu'il ait fait. En même temps quelle idée, il ressemblait à un bandit de western qui s'apprêtait à braquer une banque avec un bandana sur le visage, pas étonnant qu'il ne soit pas passé inaperçu. « Joli sprint d’ailleurs. Du coup je me demande, pourquoi l’avoir poursuivi ? Il aurait pu être armé et vous blessé. » Erin reposa doucement son pieds à terre, évitant d'appuyer dessus. Elle dépoussiéra ses vêtements, alors qu'elle portait un jean troué, voulant répondre, la respiration à nouveau normale. Mais l'homme arriva enfin aux côtés des deux femmes qui avaient déjà pu discuter entres elles tranquillement. Il apostropha directement la mécanicienne en exigeant une description physique du vrai fauteur de trouble. Les sourcils de la sorcière se froncèrent tandis que l'autre levait les yeux au ciel, l'une contrariée et l'autre visiblement déjà exaspérée. Erin n'avait même pas eu la possibilité de répondre à la brune. Le gars commença à s'emporter et poser question après question sur un ton accusateur ce qui agaça grandement la mexicaine. Heureusement la collègue mis le haut-là aux suspicions du chieur essoufflé, tentant de défendre la sprinteuse. « Je vois…vous discutiez…entre sorcières… » Finit-il par conclure tout seul, poursuivant son raisonnement à la con. C'est là que paf ! La claque partie toute seule mais malgré les nerfs qui montaient chez la mère de famille louche, c'est de la part de sa collègue que le gars s'en prit une. Et cela fit beaucoup de bien à voir. « Veuillez l’excuser il… Non en fait si vous souhaitez vous en prendre à lui pour une raison quelconque je n’y vois pas d’objection. » Au final la mécano ne sut plus trop où se mettre. Elle aurait bien aimé remettre cet homme à sa place mais assister à un tel règlement de compte la mit mal à l'aise sur le coup, avant de l'amuser un peu intérieurement quand même.

Les choses prenaient une tournure bien inattendue, elle qui s'attendait à passer un simple interrogatoire, tout s'était emballé très vite entre la course et les retrouvailles des deux partenaires. Erin lâcha alors un long soupir et serra l'arrête de son nez entre son pouce et son index en baissant la tête, blasée. « Je m'apprêtais à répondre à votre collègue qui a posé la même question que vous avant que vous ne débarquiez avec votre paranoïa à deux balles. » Fit-elle sèchement mais calmement en relevant son regard sur l'homme en infériorité numérique, les bras croisés. « Je pensais aider, faire une bonne action. Mais si cela vous a déplu et bien retournez à la salle de sport pour pouvoir faire votre travail correctement la prochaine fois mon vieux. » Son langage était familier et trahissait sans mal son agacement. La sorcière laissa un petit moment où elle se calma, empêchant ses gonds de céder. Elle n'avait pas envie d'en rajouter une couche et d'exploser la tête d'un possible agent du gouvernement, quelque soit sa faction. « Je comptais coopérer sans opposer aucune résistance avant votre arrivée en fait. » Conclue-t-elle avec un rire jaune. Mais rien ne l'obligeait à continuer à parler à cet abruti, rien du tout. Elle avait mieux accrochée avec sa collègue en comparaison, c'était certain. Et maintenant elle savait qu'elle était une sorcière. Par contre elle ne tolérerait pas qu'on fasse des raccourcis si rapidement, en jugeant simplement sur le physique, alors elle ajouta : « Faites réparer votre radar à sorcière, parce que je n'en suis pas une. » du con qu'elle se retient d'ajouter pour éviter de se mettre plus dans la mouise. Un mensonge pour lui faire ravaler ses conneries. Après tout ils ne pourraient pas vérifier cela et elle possédait des papiers d'identité en règle, comme n'importe quel non-maj' grâce à son père et son sang-mêlé. Cela ne lui fit rien de mentir à ce sujet d'ailleurs, c'était une habitude qu'elle avait prise depuis longtemps déjà,se fondant dans la masse sans problèmes. Quand on est intégré à la société humaine depuis plus de vingt ans, la crédibilité est un masque de tous les jours. Erin leur tourna alors le dos et marcha dans la même direction qu'avait pris le gamin pour sortir de la rue magique. Elle retournait au monde normal, avec ses automobiles, ses métros et ses magasins sans intérêts, plaignant la sorcière à la peau bronzée de devoir bosser avec un tel type tous les jours.

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MessageSujet: Re: Where do we go ?   Where do we go ? GmNdxVI0_o

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