La disparition de la magie à bouleversé beaucoup de choses dans la vie des sorciers. Leur monde ne fonctionne plus comme il en avait l'habitude, tout ce qui était enchanté ne l'est plus, tout est devenu plus compliqué à utiliser et à comprendre lorsqu'on ne connaît rien au monde des non-maj'. Les fonctions que certains occupaient sont devenues inutiles, vous trouverez donc ici l'impact qu'a eu l'anéantissement de la magie sur les établissements qui employaient généralement des mages ou qui leurs étaient indispensables, quelles sont aujourd'hui leurs fonctions, qu'est-ce qui a changé. Nous nous concentrons sur les États-Unis dans cette annexe, mais pour avoir plus de détails sur comment les choses se passent dans un autre pays, vous aurez plus d'infos ici : ›› le reste du monde ‹‹

Le Congrès Magique des USA ou en version originale Magical Congress of the United States of America et donc MACUSA, est situé à New-York, dans un quartier de Manhattan, dans le Woolworth Building, haut de 60 étages. Il était utilisé par les non-maj' qui le voyait comme un bâtiment ordinaire, tout en cachant à la fois sa partie magique accessible aux sorciers et employés du Congrès grâce à une entrée spéciale, gardée par une statue de hibou à laquelle il fallait faire signe de la baguette pour pouvoir pénétrer dans l'immeuble. À présent le rideau est tombé et les deux parties doivent cohabiter en ayant pleinement conscience de chacun, la statue du volatile ne fonctionnant plus pour différencier les sans pouvoir des mages. Les différents départements qui constituaient le Congrès ont été drastiquement réduits car la plupart de ses secteurs concernaient les lois magiques ou bien les relations (ou plutôt la surveillance et l’assurance d'absence de lien) avec les humains ordinaires. Ce qui reste d'actualité alors est fortement lié aux créatures magiques qui tendent à semer le trouble un peu partout depuis Décembre 1984. Ceux qui travaillaient donc au contrôle et à la régulation des créatures magiques ont pu conserver leurs emplois et ont par ailleurs pas mal de pain sur la planche. Ils ont dû agrandir leurs rangs, en envoyant sur le terrain des intervenants aptes à prendre en main les situations qui dérapent lorsque les animaux commettent des dégâts. Ces employés sont amenés à beaucoup voyager et à rester à l'écoute des informations sur les canaux policiers non-maj' pour repérer tout incident nécessitant leur expertise. La Présidente Marta Campbell tient toujours son poste et à également gardé certains ministres et employés pour l'aider dans sa quête principale : le retour à la normale, ou au moins de meilleures conditions de vie pour les sorciers et le démantèlement du Voile de la Fin. C'est l'affaire du Département de la coopération magique internationale, qui permet de maintenir le dialogue avec le Président Ronald Reagan et les dirigeants des autres pays. Une nouvelle branche a même été spécialement créée pour cela : l'organisation américaine d'étude du Voile qui s’attelle à tenter de comprendre le fonctionnement de cet artefact magique recouvrant la Terre et surtout son retrait. Ces scientifiques sorciers se sont installés dans plusieurs établissements à travers le pays, comme les planétariums et observatoires, afin de pouvoir étudier avec des outils appropriés le Voile, grâce aux équipements non-maj'. La cohabitation entre les deux sortes d'humains se fait pour l'instant sans heurts contrairement à ailleurs. La sécurité a également pris une place plus importante au sein du COMEUDA, car depuis la révélation du secret magique, beaucoup de protestations anti-sorciers ont eu lieu. Le département de sécurité sorcière est plus actif que jamais, tentant de demander justice lorsque des torts violents sont faits à l'encontre de mages et il aide à prévenir des manifestations ou des endroits dangereux pour les sorciers, faisant appel parfois à certains anciens aurors et oubliators pour calmer le jeu, ainsi qu'assurer la sécurité lors d'un emménagement par une famille sorcière dans un quartier pro-non-maj' par exemple. Des petites équipes sont présentes dans la plupart des régions afin d'assurer les protections nécessaires dès qu'une demande de déploiement de force est requise. Même s'ils ne peuvent plus utiliser la magie, ce sont les seules « forces armées » représentant les mages, s'adaptant aux pratiques non-maj'.

Les grands dispensaires sorciers ont pour la plupart dû fermer leurs portes. Du moins en tant qu'hôpitaux magiques. Se reconvertissant dans un domaine similaire dans l'une des nombreuses branches qu'offre la médecine, les médicomages et leurs aides infirmières ont dû reprendre leurs études pour pouvoir espérer continuer à exercer dans le même domaine du côté non-maj', revoyant souvent à la baisse leur statut et leur salaire. Certains établissements ont pu avoir la chance de rester actifs grâce au rachat de leur bâtiment par des non-maj' qui, non contents de récupérer un bâtiment manquant juste d'équipement, proposaient parfois d'embaucher les anciens employés sorciers et de parfaire leur formation grâce au soutien du Bureau Fédéral d'Informations Sorcier. D'autres ont su garder leur spécificité, à l'image du Mooncalf Hospital qui est le résultat d'un rachat, mais qui traite aussi bien les maladies magiques que les nouvelles pathologies qui émergent du côté des sans baguettes. Plus le cas est étrange, plus il a de chance de terminer à l’Hôpital Veaudelune. Beaucoup de cliniques privées ont des politiques très strictes et ne se cachent pas de ne pas accepter de patients sorciers. Ces derniers ont ainsi plus de chances d'être pris en charge dans les institution publiques de la ville où ils résident. Les mages ne voulant pas dépendre du savoir de non-maj' se contentent de se soigner par eux-même, gardant des souvenirs d'herbologie et tentant la naturopathie, voir si certains baumes ou potions sont toujours faisables et efficaces. Un grand nombre de ces hôpitaux ont été abandonnés, devenant des sites lugubres en attente de décision de la part des autorités des états. Raser ces bâtiments afin de construire plus d'habitations accueillant des sorciers est pour l'instant ce qu'aimerait le Président Reagan, mais son homologue magique n'est pas de cet avis, ne perdant pas l'espoir de faire revenir les choses à leur état initial.

La valeur du dragot ayant fortement chuté et le monde magique déserté, les commerces sorciers ont été l'une des grandes victimes de ce lever de rideau sur le secret magique et l'anéantissement de la magie. Ceux qui peuvent se targuer de toujours tourner sont les libraires et les vendeurs d'antiquités et d'objets magiques, qui acceptent à présent plus volontiers les dollars. Les non-maj' curieux sont une aubaine pour eux, car même si les objets ne fonctionnent plus, ils restent des décorations insolites et ésotériques pour les plus passionnés. Les sorciers portant haut et fièrement les couleurs de leur héritage magique se font également de plus en plus rares, car beaucoup tentent à présent de se fondre dans la masse de sans baguettes. Les vendeurs de textiles sorciers, que ce soit de luxe ou les plus modestes, font donc petit à petit faillite, tout comme les vendeurs de baguettes magiques ou d'équipements de Quidditch. Les rues commerçantes sorcières autrefois pleine d'activité, de bonnes humeurs et de couleurs sont à présent ternes, sans vie, des vitrines ont été vandalisées sans scrupules, l'intérieur des boutiques pillées. Les seules échoppes restées ouvertes et rapportant encore de l'argent à leur propriétaires sont donc soumises à un certain niveau de dangerosité, les sorciers ne sachant jamais si au matin ils pourront ouvrir ou si leur magasin aura été saccagé pendant la nuit. Ils s'équipent alors en conséquence. Des non-maj' ont racheté certaines boutiques, tentant d'y implanter leur concept, espérant profiter d'une nouvelle clientèle naïve, mais ils se font généralement regarder de travers par les commerçants sorciers du coin. Les mages tentent d'entourlouper leurs clients non-maj' pour survivre et les non-maj' tentent d'entourlouper les clients sorciers avec des articles ordinaires pour leur simple profit. Les prix d'ingrédients pour potions ou de matériaux utilisés seulement en magie sont devenus exorbitants et ont forcés les marchés parallèles et illégaux à prospérer.

Les maisons qui ont été agrandies grâce au sortilège d'extension ont retrouvé leur forme de base, à l'image d'Ilvermorny, l'école de magie américaine. De nombreuses familles de sorciers se sont donc vues dans l'obligation de déménager, n'ayant plus assez de chambres pour tous leurs parents et voyant leur espace rempli des meubles et objets qui encombraient les pièces rajoutées à l'aide de la magie. La plupart ont eu de la chance car le BFIS a pu leur attribuer un logement social du côté des non-maj' plutôt rapidement. Les manoirs et terrains qui étaient invisibles aux yeux des sans baguettes sont apparus au grand jour, attestant parfois d'une gloire et d'une richesse révolue. Les villages exclusivement sorciers sont encore habités, personne n'a été expulsé ou forcé à partir encore : être propriétaire assure au moins un toit sur la tête. Cependant certains ont sommé leurs locataires de partir pour pouvoir louer à des non-maj' qui paieraient leur loyer en dollars et non plus en dragot, assurant ainsi une rentrée d'argent stable et des soucis en moins. Les sorciers les plus démunis ont été redirigés vers le Bureau Fédéral d'Informations Sorcier afin de ne pas se retrouver à la rue. Les plus réfractaires à la cohabitation avec l'autre espèce restent parqués dans leur demeure et jouent les morts. Ceux qui souhaitent se rapprocher de leur nouveau lieu de travail ont pu déménager tant que leur emploi était prouvé et assuré. Des associations de quartiers luttent afin que leurs voisinages n'accueillent pas de sorciers et restent exclusivement non-maj'.

Peut-être l'aspect le plus compliqué à gérer et faire accepter à tout le monde depuis la disparition de la magie, avec l'économie en chute libre : la justice sorcière. Ne pouvant plus utiliser la magie à n'importe quelle fin que ce soit et donc même pour commettre des crimes, les Cour de justice magiques n'ont plus lieu d'être et les juges se sont donc contentés de passer le barreau pour pouvoir continuer à travailler dans les tribunaux non-maj'. Pour les sorciers, il a été un peu difficile de se dire que leur sort dépendrait à présent de sans pouvoir si jamais les choses venaient à mal tourner. Pas mal de sorciers au sang-pur et anti-non-maj' sont contres le fait de se faire juger par une personne qui n'a jamais utilisé de baguette magique de sa vie. Pourtant, ils n'ont plus le choix à présent. Ainsi les actes anti-sorciers et anti-non-maj' sont jugés à égalité. Enfin pas tout à fait, compte tenu que même parmi les juges assermentés, qu'ils soient mage ou non, des opinions personnelles et politiques peuvent prendre parfois le dessus. Les geôles magiques du COMEUDA qui retenaient temporairement des criminels avant leur transfert dans la prison pour sorciers de l'état de Washington sont devenues de simples cellules d'emprisonnement ordinaires, verrouillées à l'aide d'une clef. Les sorciers retenus dans la fameuse grande prison de Ketron Island sont voués à mourir lentement de froid et de faim, le Congrès ne pouvant plus assurer leur ravitaillement, ni la peine de mort à laquelle ils étaient promis, la magie étant utilisée lors de cette procédure. Pour autant, les sorciers qui auraient de sombres idées ne sont pas à l'abri, car les non-maj' pratiquent eux aussi encore la peine de mort et seront sans doute moins scrupuleux envers eux. C'est d'ailleurs le sort qui attend ceux qui sont restés enfermés dans les cellules du Congrès Magique.

Le secteur du Congrès magique qui s'occupait de fournir de l'aide et des conseils aux sorciers en situation de crise, le Département de Surveillance et Ressources Magiques (DSRM), a été déplacé dans les locaux du FBI à Boston et est ainsi devenu le Bureau Fédéral d'Informations Sorcier. Ce déménagement était supposé donner aux employés sorciers de ce département plus de moyens pour qu'ils servent au mieux de médiateur, mais au final, la cohabitation entre les agents du FBI non-maj' et ceux qu'ils ont cloîtrés au sous-sol de leur bâtiment n'est pas bonne du tout. Campbell a fait pression sur Reagan pour que cette branche voit le jour, voulant créer un lien entre les deux mondes pour que les sorciers ne soient pas complètement perdus et aient des semblables vers qui se tourner en cas de besoin. Hélas, ni Reagan ni les agents fédéraux n'acceptent leurs nouveaux collègues. Ces derniers tentent donc de faire leur travail au mieux avec le peu qu'ils ont. Cela passe par faire les demandes d'identités officielles, les aides pour trouver un logement ou un travail, tout cela entre quatre murs sans fenêtre. Les porteurs de baguettes n'ont pas encore de carte d'identités américaines comme les non-maj', tout ce que le gouvernement peut leur fournir comme preuve d'existence lorsqu'ils décident de sauter le pas est une simple feuille attestant que le changement d'un monde à l'autre a été fait et que la demande de citoyenneté et d'intégration à la société est en cours de traitement. La lenteur des services administratifs américains concernant les sorciers met à cran tout le bureau fédéral sorcier. Ce service spécial a également été lié au Département de sécurité sorcière qui y a envoyé des agents afin de permettre une vitesse d'intervention plus rapide sur le terrain au besoin, la paperasse pour les plaintes et les rapports étant ensuite envoyés au COMEUDA.